Monster Hunter Wilds : Une grande aventure… qui n’est peut-être pas pour moi ?
Ah, Monster Hunter Wilds, ce jeu où l’on passe plus de temps à traquer une bestiole gigantesque qu’à réellement la tuer. Curieux et attiré par les promesses d’un contenu immense et d’un gameplay exigeant, je me suis lancé dans l’aventure avec enthousiasme. Mais après quelques heures, une question m’a traversé l’esprit : et si ce jeu n’était tout simplement pas fait pour moi ?
Si vous aimez les jeux où l’on vous donne une poêle à frire et qu’on vous lâche en pleine jungle face à un dragon cracheur de feu, alors Monster Hunter Wilds est fait pour vous. Moi, je suis arrivé plein de bonne volonté, prêt à en découdre avec ces fameuses créatures. Et effectivement, le contenu est colossal : des monstres variés, des dizaines d’armes à apprendre, un système de craft complexe… tout est fait pour plonger le joueur dans un univers riche et dense. Peut-être un peu trop dense ?
Parce qu’entre nous, je m’étais imaginé partir chasser quelques monstres pour le fun. Sauf que non, ici, chaque combat est une bataille d’endurance où il faut apprendre les patterns, gérer son équipement et maîtriser des mécaniques pas toujours évidentes. C’est grisant, mais aussi épuisant. Moi qui pensais simplement taper sur des bestioles géantes et progresser tranquillement, j’ai vite compris que Monster Hunter ne pardonne pas l’approximation. Côté graphismes, rien à redire : c’est beau, détaillé, et chaque environnement regorge de vie. Les monstres sont impressionnants et les effets de lumière ajoutent une vraie immersion. Pas de souci de ce côté-là.
Le problème, c’est que je me suis retrouvé dans un jeu où chaque action demande du temps et de la précision. Se soigner ? Ça prend trois secondes, et pendant ce temps, le monstre vous regarde droit dans les yeux, prêt à vous écraser. Changer d’arme ? Bonne chance, il faut d’abord comprendre le maniement de chacune avant d’espérer être efficace. La courbe d’apprentissage est raide et, même si je comprends pourquoi les fans adorent ce côté exigeant, je me suis retrouvé plus frustré qu’amusé.
Niveau narration, je ne m’attendais pas à un chef-d’œuvre scénaristique, mais j’espérais quand même une histoire qui me donnerait envie de continuer. Disons que le scénario est fonctionnel : il est là, il guide le joueur, mais clairement, ce n’est pas l’attrait principal du jeu. Et en plus, il faut s’investir à fond. On ne peut pas juste lancer une partie, faire une petite chasse et revenir plus tard. Non, ici, il faut du temps, de la patience, et surtout, de la persévérance.
En résumé, Monster Hunter Wilds sur Xbox Series est une réussite indéniable. Tout est bien pensé, bien construit, et je comprends parfaitement pourquoi tant de joueurs en sont accros. Mais après quelques heures, j’ai dû me rendre à l’évidence : ce n’est pas mon style de jeu.
J’aurais aimé une expérience plus accessible, moins exigeante sur l’investissement personnel. Si vous aimez les défis, l’apprentissage constant et l’idée de passer des dizaines d’heures à perfectionner votre style de chasse, alors foncez. Mais si, comme moi, vous pensiez simplement à un jeu d’action où chasser des monstres était une activité détente, préparez-vous à un sacré réveil. Bref, un excellent jeu… que je vais laisser aux véritables chasseurs. Moi, je retourne sur un jeu où on peut juste taper sur des ennemis sans devoir calculer chaque mouvement…