octobre 13, 2020

Star Wars : Squadrons, vis ma vie de pilote intergalactique

Par Jauny

Les fans de Star Wars attendaient depuis bien longtemps le retour d’un épisode dédié aux combats spatiaux, nostalgiques des superbes épisodes Rogue Squadron et Rogue Leader, sortis respectivement sur Nintendo 64 et Gamecube. EA les a entendus, et propose depuis peu Star Wars : Squadrons. On l’a testé pour vous.

« Ressens, ne pense pas. »

La proposition d’Electronic Arts est très simple : proposer aux millions de fans de Star Wars de plonger dans des affrontements spatiaux de grande envergure, en solo comme en multijoueurs.

On va donc être amené à prendre les commandes de X-Wing ou autre Tie-Fighter dans des batailles scénarisées nous plaçant tour à tour dans la peau d’un pilote de l’Empire ou de la Nouvelle République. Prenant place aux environs de la trilogie originale, l’aventure propose des missions à la qualité inégale. Certaines d’entre elles sont magnifiques, rythmées, et pleines de moments épiques, tandis que d’autres sont d’une platitude sans égale.

Le constat est un peu différent en multi, où les affrontements pensés pour le 5 contre 5 apportent une dimension tactique quelque peu absente du solo. Chaque vaisseau dispose d’une spécialité, et donc d’un rôle défini dans les batailles. Bombardier, vaisseau « infirmier », soutien, petit chasseur agile : la notion d’escadron (squadrons en anglais, vous suivez ?) prend tout son sens et la coopération est primordiale. On a beaucoup aimé.

« Je vais me mettre en vrille, c’est le coup classique »

Qu’il s’agisse de se battre contre une armée de chasseurs ou de prendre d’assaut un croiseur interstellaire, les amateurs de dogfights spatiaux en auront pour leur argent. Le jeu se joue intégralement en vue subjective, et on prend très vite ses repères à l’intérieur de ces cockpits emblématiques. Très vite, on prend goût aux vrilles, demi-tours secs, esquives et autres faits d’armes que l’on a appris à aimer grâce à la plus fabuleuse série cinématographique du monde.

A l’inverse de titres plus techniques – comme le récent Flight Simulator, par exemple – la prise en main des vaisseaux se veut ici très arcade, et donc facile à dompter. S’il est possible de jongler sur la répartition de la puissance afin de privilégier la vitesse, les lasers ou les boucliers, il est bien souvent question d’aller au plus rapide sans trop réfléchir.

On se prend pour Dark Vador aux commandes de son Tie-Fighter, on crie « pi pi pi pi pi » en tirant les vaisseaux que l’on a réussi à locker. On entend les voix d’Obi-Wan et autres Qui-Gon, on fend les airs en ressentant la Force qui guide nos tirs. Bref, c’est très cool, et ce même si la recette peine à se renouveler après quelques parties. C’est là que va résider l’un des gros enjeux pour le titre : savoir proposer du contenu à court / moyen terme afin de garder les joueurs sur les serveurs.

Star Wars. Ces deux mots suffisent à justifier à eux seuls l’achat de n’importe quel titre qui utilise la licence, de manière générale. Destiné aux fans de la licence, Star Wars : Squadrons enchantera ceux qui ne rêvaient que de pouvoir remonter dans le cockpit de l’un des vaisseaux emblématiques de la saga. Le jeu est bon, propose de bonnes sensations, mais manque peut-être un peu de tranchant et de folie pour se poser comme un grand titre. Un bon petit moment à passer, qui ne sera malheureusement pas inoubliable.

Cet article a été publié sur Conso-Mag.com