Days Gone Remastered : toujours en rade, mais avec la classe
Ah, Days Gone. Ce bon vieux jeu où tu passes ton temps à fuir des zombies en moto tout en grommelant des trucs pas toujours très clairs dans ta barbe. Sorti en 2019, il avait pas mal divisé : certains avaient adoré son ambiance de road trip post-apo, d’autres s’étaient un peu endormis sur la route. Quoi qu’il en soit, Sony a décidé de lui offrir une seconde jeunesse avec une version remasterisée pour la PS5. Et nous, on est remonté en selle pour voir ce que ça donne.
Plus de lag, plus de blagues : enfin du 60 fps
Première impression : c’est fluide. Mais genre vraiment fluide. Le jeu tourne maintenant à 60 images par seconde, ce qui fait une sacrée différence quand tu dois semer cinquante mutants affamés à travers une scierie en feu. Et les temps de chargement ? Disparus. On passe de l’écran-titre à la baston en un clin d’œil, ce qui change pas mal l’expérience. On a enfin l’impression que notre moto répond au doigt et à l’œil, et pas avec un temps de retard comme si elle avait une gueule de bois.
Un petit lifting et c’est reparti
Visuellement, c’est plus joli, mais on ne crie pas au miracle non plus. On est loin d’un remake à la The Last of Us Part I, mais il y a clairement eu un petit coup de peinture fraîche. Les textures sont plus propres, les effets de lumière un peu plus fins, et la météo semble avoir été recalibrée pour faire plus “film d’auteur apocalyptique”. La pluie qui ruisselle sur le cuir de Deacon, c’est toujours aussi stylé. Même si, soyons honnêtes, ça reste le même Oregon boueux et déprimant qu’à l’époque. On ne va pas y camper.
Contenu bonus ? LOL, non.
Côté contenu, on ne va pas se mentir, ce n’est pas la fête. Le jeu de base est là, accompagné des quelques bonus déjà connus : des défis, des skins, et pas mal de poussière dans les coins. Pas de nouveau chapitre, pas de flashback inédit sur la vie de Deacon avant la catastrophe, même pas un petit mode photo retravaillé. Par contre, la DualSense fait son petit effet avec des vibrations, des gâchettes qui résistent et des bruits de moteur qui sortent de la manette. C’est pas révolutionnaire, mais ça participe au plaisir.
Deacon toujours en roue libre
Et lui, on en parle ? Deacon est fidèle à lui-même : ronchon, grognon, parfois touchant, souvent incompréhensible. Toujours en train de parler tout seul comme s’il faisait un vlog mental. L’écriture n’a pas changé d’un iota, pour le meilleur et pour le pire. Mais avec la technique au top et une meilleure immersion, on arrive plus facilement à passer outre les moments gênants pour se concentrer sur ce que le jeu a toujours su faire : les balades en bécane et les affrontements contre des hordes pas très sympas.
Conclusion
Days Gone Remastered, c’est un peu comme retrouver un vieux blouson en cuir au fond d’un placard. Tu te souviens pourquoi tu l’aimais, tu réalises qu’il grince encore un peu quand tu bouges, mais avec un bon coup de polish, il a toujours la classe. Si tu l’avais loupé à l’époque, c’est maintenant ou jamais. Et si tu l’avais déjà terminé, tu peux y retourner pour le plaisir de voir tourner le tout comme il aurait dû dès le début. Pas de révolution, mais un petit plaisir de plus à ajouter à ton garage virtuel.