J’ai fait le mur sur COD Black Ops Cold War (le Mur de Berlin, la Guerre Froide, tu as compris ?)
Allez, après avoir publié ce test sur Conso-Mag, le voilà pour vos beaux yeux ici aussi. Alors, heureux ?
Comme chaque année, Call of Duty revient sur le devant de la scène avec un nouvel épisode. Pour la cuvée 2020, c’est du côté de la Guerre Froide que Treyarch souhaite nous emmener. Une époque proche de nous mais que l’on n’est pas si souvent amenés à découvrir en jeux vidéo. C’est donc avec plaisir que nous nous sommes lancés dans l’aventure.
Autant le dire d’emblée : une fois n’est pas coutume, Call of Duty ne chamboule pas ses habitudes avec ce nouvel épisode et, bien qu’il nous emmène dans une époque un peu moins habituelle pour nous gamers, on va retrouver l’intégralité des codes qui font que l’on aime – ou déteste – la série.
Cette année, le jeu se décompose en quatre grands modes. Premier point à signaler : Warzone est toujours intégré au jeu, mais n’est en fait qu’une interface vers le mode désormais disponible pour tous en free to play depuis un moment. Si cela ne change concrètement rien au schmilblick, on apprécie le fait de pouvoir voir dans ces menus si nos amis qui ne sont pas sur l’épisode Cold War sont connectés et dans une partie, et de pouvoir les rejoindre en un clic sans changer d’application si on le souhaite.
A côté de cela, on retrouve le trio de modes gagnants habituels à la saga, à savoir la Campagne Solo, le Multijoueur et le mode Zombie. On fait le tour, point par point.
Campagne : petit tour en Allemagne de l’Est
Si le multijoueur est selon nous le coeur de tout Call of Duty, on apprécie toujours de pouvoir se plonger dans les campagnes bien rythmées crées par les équipes de développement. Cette année, c’est une très bonne surprise, puisque l’histoire que l’on vit est sans doute l’une des meilleures, tous épisodes de Call of Duty confondus. La narration est digne des bons vieux films d’action des années 80, avec une ambiance de série B qu’on aime retrouver de temps à autres. La mise en scène est efficace, et bien aidée par des graphismes de très bonne qualité sur la version Xbox One que nous avons pu tester.
Comme toujours, l’aventure nous propose une alternance de missions d’action et d’autres plus orientées infiltration, qu’il est toutefois possible bien souvent de finir comme un bourrin si, comme moi, vous avez le pas lourd et une fâcheuse tendance à avoir la gâchette facile.
On voit apparaître pour notre plus grand plaisir des objectifs secondaires dans les missions que l’on suit, permettant notamment de découvrir des preuves supplémentaires à utiliser dans des missions annexes. Certaines conversations avec des PNJ proposent des choix multiples qui, si les conséquences sont assez anecdotiques, ont le mérite d’exister et d’offrir un peu de nouveautés à l’aventure.
L’intelligence artificielle très moyenne des ennemis dans les niveaux de difficultés les plus bas est à signaler mais ne vient à aucun moment gâcher une aventure que l’on prend énormément de plaisir à parcourir. Call of Duty Black Ops : Cold War propose des nouveautés intéressantes et un petit vent de fraîcheur souffle sur sa campagne. On apprécie beaucoup.
Multijoueur : on prend les mêmes
Comme je vous le disais précédemment, ce mode multijoueur ne réinvente pas la roue, mais a le mérite de proposer de très bonnes parties avec les recettes habituelles. Si on peut regretter de seulement 8 cartes au lancement du titre, on peut être rassurés quant à la qualité de celles-ci. Elles sont très bien construites, plus ouvertes que par le passé, et on s’éloigne du sempiternel triple couloir cher aux cartes de COD.
L’équilibrage des parties est pour le moment un peu moyen, avec très peu de recul de manière générale, ce qui avantage énormément les pistolets mitrailleurs tels que le MP5, dont la cadence de tir élevée n’est ici pas compensée par une précision moindre. On note également des réapparitions parfois un peu aléatoires, aboutissant à quelques spawn kills frustants.
De manière plus générale, ce multi beaucoup est beaucoup plus “actif”, dynamique, notamment grâce à l’absence des coups d’oeil ou le fait d’avoir retiré l’option permettant de fixer son arme sur un obstacle, qui a énervé plus d’un joueur ayant du affronter les campeurs de Modern Warfare. Les bruits de pas sont beaucoup plus forts également, surtout on joue au casque, ce qui renforce ce dynamisme.
Côté modes de jeux, en plus des très classiques que l’on retrouve d’année en année, on voit ici apparaître un mode “Armes Combinées” qui est est un dérivé du mode Domination à plus grande échelle. VIP est quant à lui une variante de Recherche et Destruction. Le mode Assaut vient offre des affrontements en escouades et tente de faire la passerelle entre le multi et Warzone, mais avec une réussite limitée. La tension est en effet bien moindre que dans le battle royale, venant baisser le plaisir.
Zombie : putréfaction et fun à plusieurs
Enfin (“last but not least” comme dirait Monsieur Blanc, mon prof d’anglais en 3ème B), le mode Zombie vient compléter le tableau. Là encore, pas de trop grandes nouveautés et on est en territoire connu pour tous ceux qui sont habitués de la série.
La possibilité de commencer avec l’arme de son choix est à signaler, alors qu’on est habitués à trimer avec un petit pistolet, une carabine ou carrément des coups de crosse en début de partie. On remarque aussi que les objectifs sont beaucoup plus clairs que par le passé, ce qui est un point qui risque de diviser. Personnellement, j’ai adoré y voir un peu plus clair dans ce mode qui a toujours été un peu trop mystérieux pour moi. D’autres trouveront au contraire dommage de lever ce voile parfois impénétrable qui donnait un charme certain aux affrontements contre les morts-vivants.
Au final, s’il ne révolutionne pas la série, Call of Duty Black Ops : Cold War est un très bon épisode de la saga. On apprécie les quelques innovations apportées à la très bonne Campagne du soft, qui nous fait le plaisir de nous plonger par ailleurs dans une époque peu – ou moins – traitée. Le multijoueur est pour sa part un peu chiche en contenu mais saura néanmoins satisfaire les amoureux de la licence. Côté Zombie, on retrouve la recette habituelle, légèrement simplifiée pour la rendre un peu plus abordable à ceux qui sont moins hardcore gamers. En bref, une valeur sûre, bien servie par une réalisation au niveau et une bande-son de qualité. Efficace.
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