[⏪REWIND] Need for Speed : Most Wanted sur Xbox 360
Un peu de contexte : à l’époque, je suis journaliste pour le magazine belge PlayerOne. Après pas mal d’attente, Need for Speed : Most Wanted est le premier jeu que je teste sur la nouvelle génération de l’époque, la Xbox 360 ! Ca ne nous rajeunit pas !
Ca y est ! Après une semaine passée à attendre que ces flemmards de la Poste daignent bien vouloir livrer l’objet de toutes les convoitises, la fête peut enfin commencer ! C’est avec les mains fébriles que je pose la galette dans la console, tel un enfant à qui on aurait enlevé les petites roues de son vélo. Cette fois-ci, c’est fait : bienvenue dans l’ère next gen.
Retour aux sources
Pour sa sortie, la Xbox 360 a donc le privilège d’accueillir une des séries de jeu de course les plus célèbres au monde : Need for Speed. Editée par Electronic Arts depuis quelques années maintenant, cet épisode joliment surnommé Most Wanted marque un retour aux sources grandement réclamé par les fans de la première heure. EA n’est pas un monstre, et a écouté les doléances de son public. C’est donc de la plus simple des manières que le titre revient à ses origines les plus lointaines, et s’écarte de la trame imposée par les récents épisodes Underground. Le jeu nous proposera donc un savant mélange entre les plus anciens épisodes et les nouveaux. Le scénario vous mettra dans la peau d’un pilote à qui il est arrivé pas mal de problèmes.
Tout commence le jour où un jeune gredin (oui un gredin, n’ayons pas peur des mots !) vous défie en duel. Razor, tel est son nom. Bien que dominé tout au long de la course, ce dernier sort finalement victorieux à cause d’une panne technique de votre côté, et remporte donc votre carte grise en plus de la victoire. Comme si cela n’était pas suffisant, les flics débarquent et vous coffrent pour course clandestine. Quelques temps après, vous ressortez de prison et c’est la belle Mia – représentée dans le jeu par la ravissante Josie Marran – qui va s’occuper de vous. Vous devrez alors commencer par vous rendre chez le concessionnaire pour acquérir un nouveau véhicule qui vous permettra, petit à petit, de reprendre la place qui est la vôtre. Car en effet, le jeune Razor, pendant votre séjour à l’ombre, s’set imposé comme leader de la Liste Noire grâce à la caisse qu’il vous a soutirée.
Votre but sera donc simple : remonter sur le trône. Pour cela, vous devrez vaincre chacun des 15 pilotes que comporte cette liste, ce qui ne sera pas une chose aussi aisée qu’il pourrait y paraître au premier abord.
Ca décoiffe, nom d’un petit bonhomme !
Pour arriver à vos fins, sachez que ce ne sera pas un parcours de santé. Chaque participant aura pour objectif de vous mener la vie dure, et il faut avouer que certains d’entre eux sont plutôt doués pour ça. En effet, les membres de la Liste Noire ne se laisseront pas approcher si facilement, et il vous faudra leur montrer que vous êtes « digne » de les affronter en duel. Ainsi, chacun ne vous accordera de l’attentionq u’à certaines conditions : gagner un certain nombre de courses, réussir certains défis, avoir une prime importante.
Les objectifs qui vous seront imposés seront assez variés, et la routine ne sera guère ressentir au cours de la partie. Vous pourrez ainsi, en plus des traditionnelles courses sur plusieurs tours, opter pour des « sprints » qui n’ont de différent par rapport aux courses simples que le fait que le circuit ne forme pas une boucle. SI cela ne vous convient toujours pas, le mode « Péages » qui est en fait un contre-la-montre, dans lequel vous devez rallier les différents points de passages avant la fin du temps imparti, sera peut-être votre favori. Le mode « Drag », quant à lui, vous mettre dans une situation dans laquelle vous ne vous soucierez que du changement de rapports de votre bolide. Il vous faudra ainsi être parfaitement synchronisé avec ce qu’il se passe à l’écran pour pouvoir rétrograder ou passer à la vitesse supérieure au moment opportun. Assez original pour ceux qui n’auraient pas pu s’y essayer dans les précédents épisodes Underground, ce mode vous proposera vraiment quelque chose d’innovant, ce qui est réellement appréciable.
Enfin, dernier type de course disponible, le mode « Photo Radar », dans lequel vous devrez passer à différents endroits du circuit le plus rapidement possible. A la fin de la course, le cumul de toutes vos vitesses est fait, et le vainqueur est désigné. Nicolas Sarkzoy voudra certainement m’emprisonner après les mots suivants mais, il faut bien l’avouer, ce mode est véritablement jouissif. En parlant de notre ami Nicolas, il est bien évidemment impensable d’omettre le retour en force de la police dans cet épisode. Absente depuis deux opus, les forces de l’ordre font leur come-back pour le plaisir de tous les délinquants en herbe que nous sommes. Les courses poursuites seront acharnées tout au long de la partie, et gagneront en intensité au fur et à mesure que votre indice de recherche augmentera. Très vite, les gentilles volailles envoieront àv os trousses des 4×4, des véhicules de course, et même des hélicoptères ! Pour vous débarrasser d’eux, un seul moyen : le stop-poursuite ! Sous ce nom barbare se cache en fait un élément du décor qui sera complètement destructible, comme une station service ou un château d’eau par exemple. Dans sa chute, cet élément stoppera la police et vous permettra donc de vous enfuir. Simple, mais diablement efficace !
Let’s make du tuning
Bien entendu, vou sne pourrez pas parvenir au bout de votre quête avec votre Fiat Punto de série, et il vous faudra donc pratiquer le noble art du tuning. A l’instat des épisodes Underground, vous pourrez modifier vos bolides en long, en large et en travers. Cependant, et c’est une nouveauté fort appréciable par tous ceux que l’ambiance Jacky débecte, le côté purement esthétique devient secondaire et vous ne serez plus obligé de peindre tel ou tel modif sur votre véhicule pour augmenter votre réputation. Seul l’aspect performances sera un passage nécessaie, mais ne vous demandera que peu de temps. En effet, en l’espace de deux clics, votre nouveau moteur est installé, votre turbo mis en place, etc. Le tuning, dans sa face purement stylistiqe, est en revanche bien plus approfondi. Vous aurez en effet le choix entre une variété de personnalisations toutes plus réussies les uns que les autres. Du simple changement de peinture, en passant par la pose de vinyles, la modification de jantes, la mise en place d’ailerons, j’en passe et des meilleurs : tout est là pour vous permettre de rouler dans la voiture qui vous caractérise le mieux.
En plus de cela, un nombre impressionnant de véhicules est disponible dnas le jeu. Au nombre de quatre à la abse, les voitures proposées par le concessionnaire du coin n’auront de cesse de se multiplier. Toutes les marques sont représentées : Renault, Chevrolet, BMW, Fiat, Volkswagen, Audi, Mitsubishi ou encore des bolides auxquels on est moins habitués dans la vie de tous les jours : Porsche, Subaru, Dodge, Aston Martin, etc. Trente-deux véhicules différents au total, que vous pourrez élicner dans tout un tas de possibilités en fonction de votre imagination. Ajoutez à cela les véhicules des quinze pilotes de la Liste Noire qui seront débloqués une fois vaincus, et vous obtenez un chiffre satisfaisant.
A décoller la rétine
Graphiquement, le jeu en met plein la vue. Tandis que la version Xbox était victime d’un aliasing assez prononcé, cette mouture 360 semble totalement guérie de ce mal. En effet, le tout est d’une beauté qui nous fait aucunement regretter les centianes d’euros dépensées dans la console de Microsoft. Les véhicules sont détaillés de façon admirable, et leur modélisation ferait pâlir les fans de Gran Turismo & cie. La peinture se raye au contact des autres concurrents, les vitreses se fendent, etc. Le constat est le même pour les environnements qui sont tout simplement magnifiques et qui fourmillent de détails. De plus, la superficie de la ville est réellement impressionnante, sans compter que de nombreux quartiers s’ouvriront au fur et à mesure de vos exploits en course. Les effets de lumière sont magnifiquement gérés, et il est vraiment bluffant de sortir d’un tunnel à pleine vitesse, et de se retrouver aveuglé pendant un temps. Inversement, les zones d’ombres vous demanderont un léger temps d’adaptation pour que votre regarde permette de bien juger la situation.
Ramène tes potes !
Pour ceux que l’aventure solo ne satisferait pas complètement, il existe bien entendu un mode multijoueur. Celui-ci vous permettra de jouer à deux en écran splitté, ou jusqu’à quatre via le Xbox Live nouvelle génération. Vous pourrez dans ce deuxième cas opter pour des parties classées ou non, et ce sur la multitude de parcours que propose le jeu. Bien entendu, les compétences de Electronic Arts en matière de jeu en ligne étant ce qu’elles sont, il ne sera pas rare de connaître des déconnexions et autres problèmes de lag [des années plus tard, les joueurs de FIFA 21 pètent toujours un câble, c’est cool] Cependant, le tout reste assez agréable dans l’ensemble.
Savant mélange entre les poursuites endiablées de son passé et les courses urbaines plus récentes, ce Need for Speed : Most Wanted se pose comme l’épisode qu’il fallait pour faire plaisir à tout le monde. EA montre une fois de plus qu’ils savent, malgré les polémiques fortes à leur encontre, nous pondre des jeux de qualité. Avec une durée de vie impressionnante, une profondeur de jeu importante, des graphismes exemplaires, le soft s’impose comme une des premières références de la Xbox 360. Un titre à posséder absolument !
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